Barrages hydroélectriques : la France se met en règle avec Bruxelles

Barrages hydroélectriques : la France se met en règle avec Bruxelles



Proposé par Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, le concept de sociétés d’économie mixte contrôlées majoritairement par l’Etat pour opérer les barrages hydroélectriques français satisfait l’Union européenne. Cette dernière attend depuis plusieurs années que la France ouvre ses barrages à la concurrence.



La Commission européenne accueille favorablement les dispositions que prévoit de prendre la France au sujet de ses concessions de barrages hydroélectriques. Explicités dans le texte de la future loi de transition énergétique, débattue au Parlement à partir du 1er octobre, il s’agit de placer les ouvrages hydroélectriques français entre les mains de sociétés d’économie mixte dont le capital serait détenu majoritairement par l’Etat et le reste par des sociétés privées. Ces dernières seront sélectionnées à l’issue d’appels d’offres. Aujourd’hui, les concessions hydrauliques sont détenues à 80 % par EDF et à 17 % par GDF Suez à travers ses filiales (les ouvrages appartiennent quant à eux à l’Etat).
L’Union européenne et la France mettent ainsi fin à un débat qui les opposent depuis près de six ans. Dans le cadre de l’ouverture à la concurrence du marché de l’énergie en Europe, Bruxelles a imposé à l’Hexagone de remettre en concurrence  20 % (environ 5 000 MW) de concessions hydrauliques. Lancée par Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Environnement, en 2009, la procédure a attiré plus d’une dizaine d’électriciens européens bien décidés à tailler des croupières aux deux énergéticiens français.



Source : usinenouvelle.com

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