Eolien en mer : Areva et Gamesa scellent leur union
La fusion avait été annoncée mi-janvier, elle est désormais en cours : le groupe français Areva et la société espagnole Gamesa, un des grands fabricants mondiaux d’éoliennes terrestres, ont annoncé lundi 7 juillet la création d’une co-entreprise regroupant leurs activités dans l'éolien en mer. Ils entendent ainsi « devenir un acteur majeur» de ce secteur dominé par l’allemand Siemens.
Ce dernier détient 60% des parts d’un marché encore localisé en Europe et où la concentration s’accélère. En septembre 2013, le danois Vestas et le japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) ont rapproché leurs activités.
Cette entité franco-espagnole, qui sera vraiment opérationnelle fin 2014, détiendra un portefeuille de projets de 2,8 gigawatts (GW) apportés par Areva. Elle s’est fixée un objectif ambitieux : 20% de parts de marché en Europe d'ici à 2020, essentiellement en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Le siège social sera installé à Zamudio, près de Bilbao (Espagne), mais le comité exécutif sera basé à Paris. Le président en sera Xabier Etxeberria, PDG de Gamesa, et le directeur général Arnaud Bellanger, actuellement patron de l’activité éolien en mer d’Areva.
Le groupe français apporte également des actifs évalués à 280 millions d'euros, notamment ses deux usines de turbines et de pales installées dans le nord de l’Allemagne et ses effectifs dans ce secteur.
Ce dernier détient 60% des parts d’un marché encore localisé en Europe et où la concentration s’accélère. En septembre 2013, le danois Vestas et le japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) ont rapproché leurs activités.
Cette entité franco-espagnole, qui sera vraiment opérationnelle fin 2014, détiendra un portefeuille de projets de 2,8 gigawatts (GW) apportés par Areva. Elle s’est fixée un objectif ambitieux : 20% de parts de marché en Europe d'ici à 2020, essentiellement en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Le siège social sera installé à Zamudio, près de Bilbao (Espagne), mais le comité exécutif sera basé à Paris. Le président en sera Xabier Etxeberria, PDG de Gamesa, et le directeur général Arnaud Bellanger, actuellement patron de l’activité éolien en mer d’Areva.
Le groupe français apporte également des actifs évalués à 280 millions d'euros, notamment ses deux usines de turbines et de pales installées dans le nord de l’Allemagne et ses effectifs dans ce secteur.
DÉVELOPPEMENT D'UNE ÉOLIENNE GÉANTE
Puissant dans l’éolien terrestre, Gamesa apporte 195 millions d’euros d’actifs, dont une éolienne de 5 mégawatts, des transferts de savoirs en recherche et développement et une compétence éprouvée dans la chaîne d’approvisionnement, essentielle pour réduire les coûts.
Son arrivée permet aussi de nourrir de solides espoirs commerciaux : l’électricien espagnol Iberdrola, son actionnaire à 19,6 %, développe en effet d'importants projets, notamment au large du Royaume-Uni. La co-entreprise en bénéficiera. Outre les trois parcs français décrochés par Areva avec Iberdrola (Saint-Brieuc) et GDF Suez (Le Tréport et Ile-d’Yeu-Noirmoutier), l’énorme programme offshore lancé par les Britanniques et les Ecossais alimentera le carnet de commandes des usines qu’Areva s’est engagé à construire au Havre.
Son arrivée permet aussi de nourrir de solides espoirs commerciaux : l’électricien espagnol Iberdrola, son actionnaire à 19,6 %, développe en effet d'importants projets, notamment au large du Royaume-Uni. La co-entreprise en bénéficiera. Outre les trois parcs français décrochés par Areva avec Iberdrola (Saint-Brieuc) et GDF Suez (Le Tréport et Ile-d’Yeu-Noirmoutier), l’énorme programme offshore lancé par les Britanniques et les Ecossais alimentera le carnet de commandes des usines qu’Areva s’est engagé à construire au Havre.
Source : Le Monde.fr par Jean-Michel Bezat