Les élèves-ingénieurs inventent la micro-hydrolienne pour recharger son smartphone

Les 9ème prix de l’ingénierie du futur, ou « PIF » ont été remis le 23 octobre au Cnit La Défense lors du forum Meet.ING organisé par Syntec Ingénierie. Ils distinguent trois élèves-ingénieurs de Polytech Annecy-Chambéry pour une micro-hydrolienne portative, et deux étudiants des Arts & Métiers Paritech et de la Cranfield University pour une mini-usine de traitement associant les cycles du carbone, de l’eau en produisant de l’énergie.

La transformation. Tel était cette année le thème sur lequel devaient plancher les candidats au Prix de l’ingénierie du futur organisé par Syntec-Ingénierie (voir ici les résultats du « PIF » 2013). Un  thème que les douze équipes d’élèves-ingénieurs et d’étudiants présélectionnées (sur 44 dossiers reçus) ont décliné de belle manière.

Recharger son smart-phone dans la rivière

Avec leur micro-hydrolienne nomade, baptisée Rec’O, les trois élèves-ingénieurs de Polytech Annecy-Chambéry, lauréats du prix du jury, ont choisi de transformer l’énergie hydraulique en énergie électrique d’une façon inédite. Le projet consiste en la conception et la réalisation d’une hydrolienne portative, « de la taille d’une gourde et aussi légère que trois pommes », qui permette la recharge d’appareils électroniques comme les smart-phones, les gps ou les appareils photos en utilisant l’énergie hydraulique. L’exemple type d’utilisation est la randonnée en montagne où l’utilisateur peut poser l’hydrolienne dans le flux du courant d’un cours d’eau  pour  recharger son appareil et ce, indépendamment des conditions météorologiques. Les trois lauréats, Théo Kerdiles, Teddy Blancher, et Anthony Laffin,  ont réalisé un prototype de cette hydrolienne nomade à l’aide d’une imprimante 3D. Dans ce projet, la transformation se décline aussi sous le thème de la récupération puisque l’hélice de l’hydrolienne a été détournée de sa fonction initiale : il s’agit en réalité d’un ventilateur d’ordinateur recyclé.

L’écologie de l’espace au service des terriens

Le prix du public a quant à lui été décerné à deux élèves-ingénieurs des Arts & Métiers Paritech et de la Cranfield University, pour la conception d’Unités de Régénération Multifonctionnelles. Etudiants en master ingénierie astronautique et spatiale, Idriss Sisaid et Enrique Garcia Bourne ont choisi de traiter la tranformation par la bande, à savoir à travers la célèbre maxime de Lavoisier « rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ». Ils se sont pour cela inspirés des technologies de pointe en cours de développement par plusieurs agences spatiales (Nasa, Esa) pour concevoir une mini-usine de traitement permettant à « une échelle individualisée de recycler les eaux usées, de capturer le carbone de l’air tout en produisant de l’énergie à partir de biofuels et de sources renouvelables ». Le projet semble bien avancé puisque les étudiants « ont mis au point certains aspects de ce concept qui sont en cours de brevetage, et qui pourraient être transférés avec succès ».


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